Vous êtes régulièrement confronté à des questions sur l'agriculture et vous ne savez pas comment y répondre ? Vous trouverez sur cette page des éléments de réponse selon les remarques qui vous sont adressées.
N'hésitez pas à nous faire remonter d'autres questions que vos interlocuteurs peuvent vous poser à cette adresse : cecile.grosseuvres@loir-et-cher.chambagri.fr
" Irriguer c’est apporter de l’eau au sol de manière à créer un milieu favorable à la croissance et au développement des végétaux.L’irrigation est soumise à des quotas et ne se fait pas au bon vouloir de l’agriculteur qui doit respecter les restrictions en vigueur.
En irriguant, l’agriculteur contribue à remplir l’assiette de tous les consommateurs. De plus, nous partageons cette ressource avec de nombreux autres composants de la société: industries, énergies, usage de particuliers...
Leur utilisation étant moins visible que la nôtre, la société a l’impression que l’agriculture utilise énormément d’eau."
« L’épandage des boues présente de nombreux avantages pratiques, économiques et écologiques. Cela contribue au maintien des stocks de carbone dans les sols et à la substitution d’engrais de synthèse.
Leur valorisation agronomique fait partie des leviers de l’agriculture pour la lutte contre le changement climatique et pour la préservation de la qualité des sols. Elle permet également le recyclage du phosphore et l’association d’acteurs au sein des territoires (agriculteurs et collectivités). La proximité des lieux de
production et d’utilisation des boues permet de réduire les transports.
De plus, en épandant les boues de station, les agriculteurs rendent service à la société en la débarrassant de matières dont personne ne veut.»
« Depuis plusieurs mois, des distances minimales de traitement à proximité des habitations ont été mises en place et formalisées par des chartes d’engagement. Ces distances sont différentes selon les cultures, produits et matériels utilisés.
De plus, ce n’est pas parce que nous utilisons des pulvérisateurs que les produits contenus et épandus sont nocifs. Il peut certes s’agir de produits chimiques mais également de produits dits naturels.»
« Les produits phytosanitaires servent à protéger les cultures agricoles contre différentes menaces, afin de limiter les risques de perte de récoltes.
Leur utilisation est encadrée, il faut notamment que l’agriculteur soit en possession d’un certificat d’utilisation à jour et renouvelé tous les cinq ans. L’utilisation de pesticides est de plus en plus réduite.
L’application se fait en cas de maladies, d’attaques d’insectes ravageurs ou d’envahissement par un autre végétal concurrent, couramment appelé «mauvaise herbe». Tout comme les êtres humains ont parfois besoin d’antibiotiques, les plantes ont parfois besoin de pesticides pour guérir. »
« Face à une météo instable et pour sauver les récoltes du gel, les viticulteurs mettent parfois en place feux et tours antigel. Ces dernières peuvent provoquer des nuisances sonores pour les habitants voisins.
Mais ces quelques jours de dérangement permettent très souvent de sauver une année de travail pour l’agriculteur en diffusant de l’air chaud sur les pieds de vigne. Elles ne sont activées que lors d’une annonce de gel de printemps.
C’est également aux premières heures du jour que le gel peut causer les dégâts les plus importants. il faut donc déclencher les tours dans la nuit pour une utilité maximale.»
de votre interlocuteur
on ne s'adresse pas de la même manière à un enfant qu'à un journaliste
bras ouvert, sourire, stable sur ses jambes, regard franc
afin de les rendre compréhensibles
et respectez les différences